Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Blog de Sarah Khay
29 mars 2007

ÉCONOMIE ET MONNAIE

ÉCONOMIE ET MONNAIE

 

Les gouvernements des États membres régissent leurs économies selon des principes similaires de gestion économique. Ils coordonnent leurs politiques pour assurer une croissance régulière, créer des emplois et mettre en place dans l’ensemble de l’Union une économie compétitive qui permette de préserver le modèle social européen et de protéger l'environnement. L'Union européenne a créé une monnaie unique qui est utilisée par la majorité des États membres.

Tous les États membres font partie de l'Union économique et monétaire (UEM), dont la finalité est de parfaire l'intégration des économies des pays de l'UE. La feuille de route destinée à stimuler la croissance et à créer des emplois tout en assurant la cohésion sociale et le respect de l'environnement constitue l'ensemble des lignes directrices intégrées adoptées en juillet 2005 pour la période 2005-2008.

Cet ensemble constitue une stratégie globale qui couvre les politiques macroéconomiques, microéconomiques et de l'emploi. Les États membres établissent des programmes de réforme nationaux à l'intérieur de ce cadre, en optant pour la combinaison de mesures fiscales et de protection sociale qui convient le mieux à leur situation nationale. Ils mettent ces lignes directrices en oeuvre en veillant à y associer les collectivités régionales et locales ainsi que la société civile.

La monnaie unique

Treize des 25 États membres ont franchi une étape importante de plus vers l’intégration en adoptant une même monnaie, l'euro. L'Allemagne, l'Autriche,

la Belgique

, l'Espagne,

la Finlande

,

la France

,

la Grèce

, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays Bas, le Portugal et

la Slovénie

(à partir du 1er janvier 2007).

L'euro apporte des avantages aux particuliers et aux entreprises. Les particuliers réalisent des économies du fait qu'ils ne doivent plus changer de devises lorsqu'ils voyagent dans la zone euro. Les consommateurs peuvent comparer les prix plus aisément, ce qui encourage la concurrence. Les entreprises profitent de ces mêmes avantages et d'autres encore. En effet, les autres pays acceptent plus volontiers des factures en euros que des factures libellées dans les anciennes devises nationales, ce qui réduit leur risque de change.

Adoption de l’ euro

Tous les États membres de l’UEM peuvent adopter l’euro, mais le Danemark et le Royaume-Uni ont choisi pour l’instant de rester en dehors de la zone euro, tandis que

la Lettonie

,

la Lituanie

,

la Pologne

et

la Suède

n'ont pas fixé de date pour y adhérer. Six pays ont fixé une date pour le passage à l’euro : Chypre, l'Estonie et Malte envisagent de le faire pour 2008,

la Slovaquie

pour 2009, et

la République

tchèque et

la Hongrie

pour 2010. Ces pays estiment qu'un contrôle moindre sur l’inflation, les taux d’intérêt et le taux de change constitue le juste prix à payer pour disposer de la même monnaie que leurs principaux partenaires commerciaux et bénéficier d'une plus grande crédibilité sur les marchés financiers internationaux et donc de perspectives de flux d'investissements plus importants.

D'ici peu, les citoyens des nouveaux États membres utiliseront l'euro.

Les critères d'entrée dans la zone euro prévoient notamment la stabilité du taux de change pendant les deux ans qui précèdent l’adoption de la monnaie unique. Cette stabilité est assurée grâce au mécanisme des taux de change (MCE) auquel les pays membres de l'UE peuvent adhérer pour maintenir leur monnaie stable vis-à-vis de l'euro, qu'ils envisagent à terme d'adopter la monnaie unique ou non. Huit États membres participent au MCE: Chypre, le Danemark, l'Estonie,

la Lettonie

,

la Lituanie

, Malte,

la Slovaquie

et

la Slovénie

(dont la participation au MCE prendra fin avec le lancement de l'euro).

En plus de cette stabilité des taux de change, l'adoption de l'euro est subordonnée au respect de quatre autres critères: les taux d’intérêt, le déficit budgétaire, le taux d’inflation et le ratio de la dette au PIB.

Cohérence de la politique économique

L’une des tâches confiées à

la Commission

européenne consiste à déterminer si l’économie politique de chaque État membre est ou non conforme aux objectifs convenus au niveau de l'UE sur la plan économique, social et environnemental, et à adresser des avertissements préventifs lorsqu'elle estime qu’un déficit est en passe de devenir anormalement élevé ou que des règles du pacte de stabilité et de croissance risquent d’être enfreintes.

Chaque année, les États membres communiquent à

la Commission

des informations détaillées sur leurs politiques économiques et sur l'état de leurs finances publiques. Les pays de la zone euro fournissent ces informations dans le cadre des «programmes de stabilité». Les autres États membres le font sous la forme de «programmes de convergence». Les programmes de convergence contiennent un élément qui n'est pas nécessaire dans les programmes de stabilité, à savoir des informations sur la mesure dans laquelle les économies concernées satisfont aux critères qui s'appliqueraient si elles souhaitaient adopter l'euro.

Le rôle de

la BCE

Dès le lancement de l’euro en 1999, toutes les responsabilités en matière de politique monétaire des pays utilisant l’euro, en particulier la fixation des taux d’intérêt de référence et la gestion des réserves de change de la zone euro, ont été transférées à

la Banque

centrale européenne (BCE).

La BCE

est également chargée de veiller au bon fonctionnement des mécanismes de paiement transfrontaliers dans l’ensemble de l’UE, et elle constitue le centre de TARGET, un réseau en temps réel pour les paiements importants qui aide les marchés financiers de l'UE à fonctionner plus efficacement.

La BCE

et

la Commission

travaillent conjointement à la réalisation d'un espace unique de paiement en euros (SEPA). Grâce à cet espace unique, d'ici 2010, pratiquement tous les paiements transfrontaliers en euros seront plus rapides et ne seront pas plus coûteux que les paiements domestiques. Actuellement, seuls les virements d'un montant ne dépassant pas 50 000 euros sont traités comme des paiements domestiques et il est pratiquement impossible d'effectuer certains types de paiements (par exemple des débits directs) transfrontaliers. Cela changera dès 2010 grâce au SEPA, qui réduira les coûts pour tous, des grandes sociétés aux parents qui souhaitent envoyer de l'argent régulièrement à leurs enfants qui étudient à l'université.

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
6
Sérieux et rapide<br /> <br /> Très compétents. Votre dossier est examiné avec beaucoup de sérieux. Aucun problème de communication. Réponse donnée en 48 h comme prévu. Les fonds sont également disponibles dans les délais préconisés. Merci contacte son mail: conti.fulgenzio@hotmail.com
Blog de Sarah Khay
Publicité
Publicité